2022 Oct 04 By bill 0 comment

C e mois-ci et avec legerement de retard — les aleas en vie, tout ca…, je vous retrouve Afin de parler ensemble de notre lecture commune concernant le Club de lecture feministe des Antigones, CLFAntigones Afin de des intimes. C’etait Liberees !

de Titiou Lecoq, que vous aviez largement plebiscite, ainsi, d’ailleurs ca nous interesserait de nombreuses savoir pourquoi vous avez prefere votre titre a J’ai BD de Liv Stromquist. Donc si vous avez envie de nous en dire plus en commentaire… on reste tres curieuses !

Je vous parlerai ici du ressenti pendant et apres une telle lecture, et ensuite j’aurai l’honneur d’accueillir le amie Yasmine, du blog Whatever Works, pour qu’elle partage le avis via la lecture de Les sentiments du prince Charles, la fameuse BD donc, qu’elle a lue a minimum pres en aussi temps que je lisais Liberees !.

Vous pourrez tres bientot consulter l’edition speciale de l’ete sur le blog d’Ophelie. Nous avons voulu partir a l’aventure et nous esperons que cette edition vous plaira tout autant que les precedentes !

Mon avis concernant Liberees !, de Titiou Lecoq

Ma lecture de Liberees ! s’est deroulee en 2 temps libre : un premier hyper enthousiaste, ou j’ai ete captivee et ou j’ai appris plein de choses, cela a donne lieu a de belles discussions avec mon pas gratuit et tendre, ainsi, un autre beaucoup plus morne, ou je n’ai pas ete transcendee vraiment et ou j’ai l’impression de lire quelque peu du bla bla super formate. Et en y reflechissant, je me suis devoile que c’etait tres revelateur et depuis, je me pose beaucoup de questions sur une telle reaction ! Tout juste parce que la premiere part de votre bouquin se concentre sur le poste des dames dans leur sphere privee — couple, famille — et Notre deuxieme partie, sur le poste des femmes dans la sphere publique, c’est-a-dire la rue, le lieu d’embauche, etc.

Sachant qu’on restreint souvent ces dames a un sphere privee et qu’on les evince d’la sphere publique, je ne pourrais pas m’empecher de tiquer en voyant que j’suis assez agacee quand une ecrivaine parle en place des femmes dans l’espace public… Comme si, inconsciemment, j’esperais l’en evincer, lui enlever sa credibilite ou la pertinence de l’ensemble de ses propos. Je tourne et retourne ceci dans ma tete depuis des semaines, mais j’en reviens toujours a cette impression peut-etre nullement tres objective, je ne sais, d’avoir retire nombre environ « food for thought », de matiere a reflexion, dans la toute premiere part que dans la afrointroductions abonnement seconde.

Ca vient peut-etre du fera que j’ai enormement lu sur la place des femmes dans la societe, et cela veut surtout penser « dans la sphere publique » habituellement, ainsi, que du coup tous les discours me semblent un peu redondants, comme Lorsque l’on lit cinq livres sur la condition animale a J’ai suite. Les chiffres et les realites ne changent pas vraiment, alors si le premier livre ouvre les yeux et marque comme une vraie revelation, le cinquieme est en mesure de avoir un arriere-gout de trop souvent rechauffe.

Cela devoile, j’ai quand meme vraiment adore la lecture : le style de Titiou Lecoq est assez leger, j’ai eu l’impression de lire le site d’une copine, et j’ai ete rapidement captivee. Comme je le disais, j’ai beaucoup reflechi a mon couple, a la repartition des taches dans une dynamique, et j’espere vraiment que c’est l’effet qu’a eue une telle lecture dans l’integralite des foyers dans lesquels ce livre reste passe. Tout juste parce que, tel le souligne si justement Titiou Lecoq, la repartition des taches menageres ne se doit de pas se faire « au feeling », car ce feeling est rarement equitable ou franchement. Ca coi»te finir de s’y pencher, au moins un coup, serieusement et formellement.

Notre gout du menage

Un sujet m’a particulierement marquee : l’idee recue en fonction de laquelle ces dames aimeraient particulierement Realiser le menage, au contraire des hommes. En discutant avec Mathieu, on a souleve 1 lievre incroyable : meme en tenant 1 propos feministe, on va pouvoir se laisser aller a apporter du credit a une telle idee recue. Alors que je lisais le passage concerne, il me disait : « Mais avec l’education des filles fortement tournees vers le menage, etc., on voit forcement des femmes qui aiment vraiment le menage, pas par gout inne mais via construction sociale, mais ca les apaise vraiment ! ». Il disait ca parce que lui-meme degote que Realiser la vaisselle reste apaisant, entre autres, tandis que me concernant c’est vraiment une corvee (devinez qui fait la vaisselle chez nous ?).

Et si d’un cote c’est vrai, en poursuivant ma lecture, j’ai eu diverses interrogations :

  • Est-ce que c’est normal d’etre apaisee par la vaisselle ? C’est-a-dire : si ces jeunes filles pouvaient faire n’importe quoi d’autre qu’une tache menagere concernant s’apaiser, choisiraient-elles quand aussi la vaisselle ? Entre autres, si elles avaient vraiment du temps i  sa place ?
  • Est-ce qu’etre apaisee par la vaisselle est une agreable raison Afin de se taper tout le menage ?

Titiou Lecoq specifie plus loin au paragraphe que votre argument, d’ailleurs, ne tient pas la route : parmi nos gens disant detester le lessives (qui reste, sans trop de surprise, la corvee menage la plus desagreable concernant les femmes tel pour les hommes), seuls 14% des hommes s’y adonnaient quand aussi, contre 66% des dames. Pas d’excuse Afin de mettre ca sur le dos d’un gout certain pour le menage !